Le 1er mai 1886, aux États-Unis, à Chicago, des travailleurs de l’usine McCormick démarrent une manifestation pour obtenir des journées de travail de 8 heures. La manifestation se termine dramatiquement le 4 mai.
Pendant plus de 3 ans, les manifestants portaient un triangle rouge symbolisant trois revendications : partage équilibré du temps quotidien entre :
🔺 le travail
🔺 les loisirs
🔺 le sommeil
Plus tard, ce triangle est remplacé par une fleur d’églantine puis par un brin de muguet connu de tous aujourd’hui. À l’époque on parlait de la “fête des travailleurs”.
1890, le 1er mai devient une fête internationale pour tous les travailleurs.
1936, les salariés ont obtenu gain de cause par leurs manifestations, la semaine de 40 heures devient une réalité ainsi que les 2 premières semaines de congés payés.
A la même époque, en France : « Le 1er mai 1936 a déclenché une vague de grèves conduisant à des mesures en faveur des travailleurs sous le Front populaire: les deux premières semaines de congés payés et la semaine de 40 heures », explique l’historien Stéphane Sirot.
1941, sous l’occupation du Maréchal Pétain, cette journée chômée et payée devient la journée que nous connaissons tous : “la fête du travail”.
1947, l’expression est une coutume sans être une appellation officielle.
Depuis 1948, le 1er mai est officiellement une journée fériée pour les travailleurs sans réduction salariale, dans la plupart des pays de l’Europe, exception pour les Pays-Bas et la Suisse,
Pour le reste du monde c’est aussi la fête du travail : Russie, Japon, Afrique du Sud et les pays d’Amérique Latine.
Les Etats-Unis, où tout à commencé, fêtent également la journée du travail, tous les premiers lundi de septembre.
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